"Je t'ai pas loupé." (ft. Simon)

Je t'ai pas loupé

Simon & Nicole

   
    Je n'ai jamais trouvé que Kim Kardashian est une jolie femme. D'accord elle a des formes mais tout est refait. Je ne comprend pas pourquoi je continue de regarder cette émission le matin alors que je ne fais que la critiquer. Ou juste peut-être que je la regarde juste pour critiquer. Enfin bref, comme tous les matins pendant les vacances scolaires, je me suis levé à sept heures du matin, soit il y a une heure, j'ai cette habitude de me lever tôt à cause du lycée. Puis je ne dors pas bien, quand Luke était encore qu'un bébé je ne dormais que sur une oreille puis être sur mes appuies au cas où quelque chose se passe, j'ai jamais rendormis bien. Ensuite j'ai pris un bol de céréales et je me suis posé sur le canapé avec mon chat. La pub commence, je souffle et je change de chaînes jusqu'à tombé sur la chaîne des clips. Je ne sais pas pourquoi mais on entend toujours la même chose mais on reste à écouter quand même. La beauté de l'industrie de la musique. Je finis de manger et je quitte ma place pour faire la vaisselle. Je vais jusqu'à la chambre pour prendre des affaires pour après ma douche.
    Je finis de me maquiller, le dernier coup de rayon vient clôturer une séance de maquillage qui était accompagner d'énervement. Je ne travaille pas aujourd'hui mais j'ai prévu de sortir voir un vielle ami que j'ai retrouvé ces dernières semaines après mon arrivé à Atlanta. Finalement mon déménagement n'avait pas que des mauvais côtés. Je me séparais de ma vie de New York mais j'en retrouvais une partie ici. C'est vrai que je n'avais jamais pensais le revoir un jour.  Il était parti de New York après une violente dispute avec Clyde. Il m'avait laissé mais j'avais continuer à vivre avec Clyde, sans Dan. Maintenant que je n'ai plus Clyde, je compte bien m'attacher à lui, j'aimerais que l'on redevienne ce qu'on était avant, deux meilleurs amis, différents mais qui avait tellement de choses à se raconter. Donc je me prépare pour aller au Starbuck, là où il travaille. Dans le miroir de la salle de bain, j'analyse une nouvelle fois mes habits, je ne veux pas paraître comme une femme qui ne fait pas attention à elle. Je réajuste ma chemise en jean et je suis prête pour partir. Je quitte l'appartement après avoir éteins la télé et mis mes baskets. Je dois avouer que ces derniers temps je n'ai pas l'envie de mettre des talons. J'en met souvent au lycée car je ne suis pas très grande contrairement à certains élèves et je veux paraître autoritaire, je ne veux pas qu'on me marche dessus. Mais là, en période de vacances, j'enlève mon masque de professeure et je met celui de Nicole, celle qui n'a jamais vraiment aimé les talons.
    Le soleil est déjà haut dans le ciel. Il n'est presque que neuf heure du matin mais pourtant il fait déjà chaud. Après à peine quelques minutes dehors je regrette d'avoir mis une chemise à manches longues. Le starbuck n'est pas bien loin de chez moi, je ne devrais pas être trop en sueur. J'arrive tranquillement au café. Il n'y a plus trop de monde, enfin, il y a moins de monde qu'avant huit heures. En entrant dans l'enseigne, je cherche des yeux Dan mais je ne le trouve pas. Je regarde l'heure, non il ne devrait pas être en pause à cette heure là. Je me met dans la file d'attente, il me verra bien si il est dans la salle. Les minutes tournent et j'ai du croiser déjà tous les serveurs plusieurs fois mais aucune  ombre de Dan. Je souffle, il ne doit pas travailler. Toi aussi essaie de faire plaisir aux gens en leur rendant visite, ils ne sont même pas là. D'accord il a le droit d'avoir un jour de congé mais personne ne prend un jour de congé en plein milieu de la semaine, surtout Dan il n'est pas déborder par sa vie sentimentale. Je décide de rester dans la file d'attente, je ne suis pas là depuis dix minutes pour rien. J'arrive au comptoir et le serveur me demande ce que je veux. Comme à mon habitude je prend un mocha blanc. D'accord, je pourrais changer de temps en temps mais j'ai peur d'être déçu. J'en profite pour demander au serveur si Dan MacCready travaille aujourd'hui, il me répond que c'est son jour de congé. Je le remercie avec un sourire forcé. J'aurais aimé qu'il me dise qu'il glande dans un coin du café histoire de ne pas avoir fait tout ce chemin pour rien. Encore une fois, j'aurais pu rester devant mes films sur le canapé. Je me déplace sur le côté après avoir payer et après lui avoir donné mon nom. Il viendra vers moi pour me le donner. Cette fois-ci, je ne prend pas le temps de m'asseoir à une table. Je veux vraiment rentrer chez moi. Il me sert, je le remercie et je tourne mes talons pour sortir. Mon mocha dans la main droite et mon téléphone dans la main gauche, je lui envoie un SMS pour savoir si il est libre aujourd'hui pour qu'on se voit, en espérant qu'il ne dorme pas. Je ne fais pas attention à ce qui se passe autour, comme je l'ai déjà fait je vais pousser la porte avec mon épaule pour sortir, ce que je fais jusqu'à ce qu'une bonne âme charitable se donne la bonne conscience de me tenir la porte, ce qui fait que je prend l'équilibre que j'avais. Je garde mon téléphone en main mais j'arrête d'écrire mon message et mon café se renverse sur cette pauvre personne qui m'a tenu la porte ouverte. Je lève la tête vers l'homme qui se tient en face de moi. «  Pardon, je suis vraiment désolé. » Dis-je affolé.

Je t'ai pas loupé

Nicole & Simon

   
   Simon c’était levé aux aurores comme à son habitude, il était sorti courir, avec ses chiens et ses écouteurs dans les oreilles. Ainsi il gardait la forme et ses chiens étaient contents, tout allait pour le mieux. Une fois rentré à son appart, il prit sa douche rapidement, en sortant il attacha sa serviette au niveau de sa taille avant de se diriger dans son dressing. Ce qu’il appelle son dressing fait la taille d’un petit studio, et son appart à la même superficie qu’une maison. Et dieu sait qu’il aime son appart, il est quasiment vide, à chaque fois que sa mère vient elle lui rappelle à quel point une touche féminine et de la décoration serait la bienvenue. La seule touche féminine dont il a réellement besoin, c’est dans son lit et pas pour plus d’une nuit par femme. Du coup maintenant, sa mère lui amène de la décoration, le tableau qui orne le mur au-dessus de son écran plat, la plante sur le bar de la cuisine, le vase constamment vide sur la table en verre, tout ça, c’est elle, les deux photos de famille, c’est aussi elle. Et même avec tout ça, l’appart reste bien vide, heureusement ses animaux apportaient un peu de vie dans le coin. Bref, il était là dans son dressing, c’était décidé, aujourd’hui il mettrait son costume indigo, taillé sur mesure, montrant à lui seul la fortune de son porteur. Avec ça, il prit l’une des nombreuses montres qu’il avait. Ouais, il n’avait peut-être pas de compagne, d’enfants, de décoration, et tout ça désolait peut-être sa mère, mais au moins il avait de l’argent. Et pour lui, c’était le plus important dans un monde comme celui-ci, et ça lui allait bien comme ça.

Sacoche en main, il s’était mis en chemin vers le centre-ville, juste pour récupérer les papiers dont il avait besoin, il devait se rendre chez son opposant, il devait le convaincre  de signer un contrat, qui certes n’allait pas lui plaire, mais ça aller rendre son client plus riche, et par la même occasion lui aussi. Il savait qu’il avait gagné d’avance, refuser sa proposition serait complètement stupide, et tout le monde impliqué dans cette affaire le savait. Arrivé à son point de rendez-vous, personne, sa secrétaire téléphona pour lui dire que c’était remis à plus tard, l’avocat contre qui il était ne pouvait pas venir. Ce genre de situation avait le don de l’énerver, et l’autre abruti qui venait de lui faire perdre son temps ferait mieux de lui fournir une excuse en béton quand il se rêverait, ou Simon prendrait bien soin de le détruire. Il soupira, il n’avait rien avalé ce matin, au moins il allait pouvoir prendre le temps de s’arrêter quelque part pour prendre un café. Il s’arrêta dans un Starbucks, en entrant une tête rousse sortait, alors étant quelqu’un de bien éduqué il lui tenait la porte. Il ne s’attendait pas à ce que sa politesse soit récompensée par la boisson de la miss étalée sur son costume.   «  Pardon, je suis vraiment désolé. » la rousse était toute affolée, et lui, il était bouche bée, putain de merde, son costume ! Ce truc vaut une fortune, et il n’a pas que ça à faire de l’emmener à faire laver. « Au lieu de regarder votre écran de téléphone, si vous regardiez ou vous alliez ça ne serait pas arrivé ! » Qu’il dit en colère, fermant la porte, attrapant des serviettes, tapotant le tissu pour retirer un maximum de la boisson. « Vous savez combien ça coûte un costume de ce genre ? » La queue s’était dissipée depuis qu’il avait reçu le café de la rousse sur lui. Il grogna, agita sa main et se dirigea vers le comptoir, il commanda un café noir, ne quittant pas la rousse des yeux, au moins, elle était jolie. Il souffla, « bon dites-moi, à la base c’était quoi que vous aviez dans votre verre, je vous en repaie un ! » ouais, elle a une bonne tête, peut-être bien qu’il pourrait l’inviter à boire un verre, ça compensera ce qu’il va devoir payer pour faire nettoyer son costume.

Je t'ai pas loupé

Simon & Nicole

L'homme paraît plus âgé que moi. Je ne me sens pas super bien. En vrai j'aimerais pouvoir ne pas être civilisé et partir en courant, quitter la ville et qu'il ne me voit plus jamais. Mais ma mère ne m'a pas élevé comme ça, donc je reste. Il se met à me crier dessus même si il n'a pas tord. J'ai un problème d'addiction à mon téléphone. J'envoie toujours pleins de sms. Je n'aime pas que l'on m'appelle mais je suis toujours à envoyer des messages à tous mon répertoire lorsque je m'ennuie. « Je suis vraiment désolé, j'aurais du faire plus attention. » Je regarde son costume. Je l'aime beaucoup. Enfin je l'aime beaucoup moins maintenant qu'il est tâché. Non je ne sais pas combien ça coûte, est-ce que j'ai l'air pleins aux as comme lui à l'air de l'être ? Mon argent me permet juste de m'acheter des vestes de costume féminine que l'on trouve pendant les soldes et encore elles sont noires, celles de couleurs sont plus cher. J'aurais envie de lui répondre ça mais je sais que jamais je n'oserait. Ce n'est pas dans ma nature, je peux m'énerver face à quelqu'un que je connais mais je ne peux pas face à un inconnu. Combien de fois je me suis disputé avec Clyde avant ? Combien de fois à cause de ça il a dormis dans le canapé, mais bon, j'avais le lit double pour moi. « Non je ne sais pas. Je suis toujours autant désolé, même plus. Si vous voulez je pourrais payer le pressing pour la laver. » Je me sens super mal, il s'en va vers le comptoir après avoir essayer d'absorber la boisson avec ces pauvres serviettes. Je suis désolé mais ça ne marchera jamais, les serviettes du starbuck elles servent à rien, même un mouchoir est plus utile. « Non non, ne m'en rachetais pas un, je peux même vous payer votre café. Je me sens très mal pour ce que j'ai fait. Laissez moi vous aider à réparer ce que j'ai fait. »

Je t'ai pas loupé

Nicole & Simon

  « Je suis vraiment désolé, j'aurais du faire plus attention. » Non, elle croit ? Franchement, regardez le désastre, heureusement qu’il n’a pas d’autre rendez-vous dans la journée, autre que celui qui n’a pas eu lieu, au moins il pourra passer chez lui se changer, de toute façon, rédiger des papiers, et le signer qu’il le fasse chez lui ou au bureau ça revient au même. Il s’énerve sur cette jeune femme, c’est irrationnel, il le sait, mais la journée ne va pas comme il le souhaite. « Non je ne sais pas. Je suis toujours autant désolé, même plus. Si vous voulez je pourrais payer le pressing pour la laver. » Il lève les yeux au ciel avant de se diriger vers le comptoir, à quoi bon qu’elle lui paye, en regardant bien, elle ne semble pas être super riche « z’en faites pas, j’ai de quoi payer, j’me débrouillerais ! » il se calme un peu, ouais ça le saoule, mais s’il s’énerve trop il va avoir mal à la tête, il se force à se calmer un peu, après tout, c’est qu’un costume, c’est pas la mort du petit cheval, il survivra. Il lui propose de lui payer quoique ce soit qui a fini sur son costume, « Non non, ne m'en rachetais pas un, je peux même vous payer votre café. Je me sens très mal pour ce que j'ai fait. Laissez moi vous aider à réparer ce que j'ai fait. » C’est qu’un café, mais c’est toujours moins cher que le pressing, il lui fait un signe de tête « Très bien, si ça peut vous faire vous sentir mieux ! » Il lui sourit, il a appris à sourire même quand il n’en a pas envie, il ne faut jamais montrer aux autres que l’on est affecté par quelque chose, surtout dans sa profession.

En attendant sa commande il se tait, il regarde la rousse, ouais, elle est pas mal. Elle serait probablement mieux dans son lit. Une fois son café entre les mains, il attend qu’elle paye avant de s’apprêter à sortir « Si je vous tiens la porte cette fois-ci mon costume en sortira indemne ? » Qu’il demande le sourire aux lèvres tout en s’exécutant. « Vous savez ce que vous pourriez faire pour vous faire pardonner ? » lui sort le sourire le plus charmeur qu’il a en réserve « Me laisser vous payer un verre un de ces quatre ? » Il aurait peut-être dû lui demander son prénom d’abord, mais de toute façon, il ne la reverra probablement pas, sauf si elle accepte se verre, et après ça, ils ne se reverront pas, dans tous les cas, un prénom n’est qu’un titre qu’il ne prendra pas le temps de se rappeler, comme la plupart de ses conquêtes, rare sont celles dont il se souvient et ça ne l’empêche pas de dormir. Il a d’autre chose en tête, bien plus importante, comme son boulot par exemple.

Je t'ai pas loupé

Simon & Nicole

Tout c'était passé super vite, je n'avais pas fait attention. Puis on est dans un monde d’égoïste, d'où il lui est venu l'idée de me tenir la porte. C'est vrai il devait voir que je gérais. Il aurait dû anticiper et se dire que il allait arriver quelque chose de mauvais. Puis il parle de lui, doit-on parler de moi ? Non c'est vrai je n'ai pas un costume à des milliers de dollars, je n'ai qu'un chemisier en jean venant su magasin du coin de la rue. Je me sens mal alors que ça vient aussi de lui. Avoir repris mes esprits m'a permis de comprendre un peu que la faute ne vient pas que de moi. L'argent ne me manque pas, enfin si un peu, j'ai utiliser tout ce que j'avais eu de Clyde pour venir ici mais en tant que professeure j'allais gagné assez pour avoir un bon niveau de vie. « D'accord, merci » D'un côté je suis contente qu'il se propose pour nettoyer son costume, je ne pense pas que j'aurais eu les moyens, ou juste il m'aurait ruiner. Même si j'ai de l'argent, je ne veux même pas savoir combien ça coûte de laver ça.
Il accepte que je paie son café. Je paie quand même le café d'un inconnu. Enfin, je me sens quand même mal, il est neuf heures du matin, il a peut être des trucs à faire, genre des réunions. Je vais devoir le faire aller se changer chez lui pour repartir, je crois que c'est ça qui m'embête le plus, le fait qu'il doit faire des aller retour chez lui. D'accord souris, je sais que ça ne change pas le fait que je t'ai noyé ton costume. Je souffle et je vais avec lui jusqu'au comptoir pour lui payer son café. Il a prit un café noir, ce n'est pas trop cher, ça me va. Je le sens me regarder, je ne lève pas la tête. Il m'a parut si autoritaire tout à l'heure que je n'ose pas vraiment le regarder. De toute façon il va être le genre de personne que je vais croiser aujourd'hui et que je ne reverrai pas pendant les prochaines années de ma vie. Ce n'est peut être pas si mal, je ne voudrais pas le revoir et me rappeler cette aventure. Je paie son café et on s'apprête à sortir quand il essaie de faire de l'humour qui ne me fait pas particulièrement rire. Il exécute sa phrase et m'ouvre la porte par laquelle je sors. « De toute façon, votre costume est déjà dans un sale état, si je refais tomber quelque chose dessus on ne le verrai même pas. Puis je n'ai rien dans les mains. » C'est vrai ça, je n'ai plus mon café, je n'ai même pas penser à en reprendre un, puis tant pis, je m'en ferai un chez moi. Je n'ai même pas envoyer mon message à Dan. Puis tant pis, je n'ai plus l'envie de sortir pour l'instant. Je lève la tête vers lui, enfin j'ose le regarder. J'écoute ce qu'il a à me dire. Il me fait une proposition de sortir plus tard. Je réfléchis et je lui demande. «  Vous faîtes quelque chose ce soir ? On pourrait se retrouver pour boire un verre ? » Je m'étonne moi même, qu'est ce qui me prend de vouloir prendre un verre avec un inconnu tout ça car je lui ai renversé du café dessus. Enfin, si ça peut me faire passer une soirée hors de chez moi. Je m'ennuie fermement chez moi en ce moment.

Je t'ai pas loupé

Nicole & Simon

Bon, la journée commençait mal, mais avec un peu de chance elle irait en s’arrangeant. Et puisque Simon était quand même galant, il ouvrit une nouvelle fois la porte à la rouquine, tout en lançant une réplique quelque peu sarcastique. « De toute façon, votre costume est déjà dans un sale état, si je refais tomber quelque chose dessus on ne le verrai même pas. Puis je n'ai rien dans les mains. »  Ouch, et lui qui se disait froid. Bon elle n’avait pas tort, mais quand même il aimerait éviter de réduire son costume à néant, il peut encore être sauvé après tout. « Certes, mais j’apprécierais quand même que plus rien ne lui tombe dessus, certaines choses sont plus difficile à nettoyer que d’autres » La framboise ou le vin par exemple, et il y tient à son costume, il en a d’autre certes, mais il aime garder ses affaires le plus longtemps possible. Bref, il continue de parler jusqu’à lui proposer de prendre un verre avec lui, ce n’est pas forcément le meilleur genre de situations pour se mettre à flirter avec une inconnue, mais on ne changera pas Simon. «  Vous faîtes quelque chose ce soir ? On pourrait se retrouver pour boire un verre ? » Wow, il s’attendait pas à ce qu’elle accepte aussi vite, loin de là pour dire vrai. Mais tant mieux pour lui, peut-être que son costume n’aura pas servi de sacrifice pour rien, il pourrait peut-être bien se retrouvé en compagnie de la demoiselle pour une bonne soirée à boire quelques verres, et peut-être même une bonne nuit avec un peu de chance et des belles paroles. Elle pourra lui en vouloir le lendemain si elle veut, il fera un effort d’ici là.  

« C’est une bonne chose que je n’ai rien de prévu ce soir ! Il faut juste que j’aille me changer, et que je retourne au bureau ! Vous voulez qu’on se retrouve où ? » Un point de rendez-vous, ça pourrait être utile, il n’y a pas qu’un bar en ville, ce serait bien triste sinon, et constamment bondé. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il doit se changer, il ne peut pas retourner au bureau comme ça, avec son beau costume taché, ou sa secrétaire va le regarder de travers, surtout lui qui est toujours tiré à quatre épingles. « Au fait je vous ai pas demandé votre prénom, moi c’est Simon. » Il tend la main pour serrer celle de la rouquine puis sort son porte carte, « tenez, y’a mon numéro perso là-dessus ! » Il avait deux types cartes là-dedans, celles qu’il donne à ses nouveaux clients, avec pour seul numéro celui de sa firme, et les quelques cartes qu’il donne à ses clients importants, ou dans quelques cas, les belles têtes qu’il rencontre, avec en plus son numéro perso. Au moins, ils pourront communiquer avec ça, pas bien longtemps, mais quand même ! « Donc, dites-moi, qu’est-ce que vous faites dans le coin, si ce n’est renverser vos cafés ? » Qu’il dit avant de lui-même prendre une gorgée du sien, avec un peu de chance il sera plus adroit que la rousse avec sa boisson, il n’a aucune envie que ça finisse autre part que dans son ventre.

Je t'ai pas loupé

Simon & Nicole

Je ne sais pas comment il a pris ma phrase mais ce n'était pas froid du tout, au contraire j'ai voulus faire de l'humour. Après tout pour moi il ne peux rien lui arriver de pire, même il peut en acheter un autre de la même couleur et personne ne verra la différence. Etant plus jeune, je pouvais tout faire tomber sur mes vêtements, ma mère avait toujours la formule secrète pour que toute tâche disparaisse. Mais bon, ça ne doit plus être sa mère qui nettoie ses affaires, tout comme moi, j'ai 32 ans, je suis devenue autonome. Bon il y a des fois j'ai encore besoin d'elle, ça fait bizarre de passer d'une famille avec deux autres personnes à toute seule dans son appartement. Pourtant, j'ai décidé de partir seule, j'aurais pu rester entouré de mes parents et de mes amis. C'est vrai qu'il y a des fois où ça me manque, j'aimerais beaucoup entendre les cris de Luke quand il était petit ou juste la porte s'ouvrir avec Clyde qui rentre avec un grand sourire aux lèvres. Non, maintenant je n'ai que mon chat qui me regarde depuis le dossier du canapé quand je rentre. « Un bon pressing est ça devrait faire l'affaire. » Décidément il devait être seul, beaucoup d'hommes ne savent pas qu'il y a des tâches qui tiennent plus que d'autres. Donc oui, il est seul. En même temps si il cri dès que ça ne se passe pas comme il le veut ça va être compliqué de trouver quelqu'un.

Il n'a rien de prévu pour la soirée, d'un côté ça m'arrange. Je n'aime pas vraiment lorsqu'on refuse un rendez vous avec moi. Enfin, c'est surtout que je n'ai pas souvent donné de rendez-vous à des garçons, depuis la fac, donc depuis que j'ai vingt ans, soit il y a douze ans je me suis casée avec Clyde et je ne sais plus jamais aller voir ailleurs car oui je suis fidèle. Même si il rentrait tard je restais à la maison et j'attendais son retour. Peut-être qu'il allait voir ailleurs, je ne l'ai jamais su et je ne veux jamais le savoir. Après tout, j'essaie de mettre Clyde de côté, il a été tout pour moi mais je ne peux pas continuer à attendre qu'il revienne car il ne reviendra pas, autant aller de l'avant, autant voir des gens, sortir, avoir des aventures, même si c'est pour une nuit, au moins je verrai ce que je vaut encore. « Je ne sais pas trop. J'aime beaucoup le bar qu'il y a à Buckhead près du lycée. » Oui, je pense beaucoup d'heure là-bas. Je dois faire leur chiffre d'affaire avec tous les lycéens. Dès qu'on a tous une heure de trou on va boire un coup. Je pourrais rester au lycée mais je ne connais pas vraiment les professeurs et au premier jour j'ai parut froid donc ils n'osent pas trop venir me voir. Enfin bref, si on va là-bas j'aurais des vers gratos.

Il tend sa carte vers moi et me dit son prénom. C'est vrai qu'on n'avait même pas pris le temps d'échanger nos prénoms dans la précipitation. Je prend la carte qu'il me donne et regarde son numéro. Je tend ma main pour lui serrer la sienne. Je la sers délicatement. La tension est retombé, autant être gentille maintenant. « Je m'appelle Nicole. Je vais m'empresser de vous envoyer un message, comme ça vous aurez mon numéro aussi. Si vous ne me retrouvez pas ce soir, enfin les rousses ça ne court pas les rues » Même si ça revient à la mode. Je récupère mon téléphone et je glisse sa carte entre le téléphone et la coque. « Je ne renverse pas de café tous les jours, je suis professeure d'histoire. Je donne des cours au lycée d'Atlanta. Et vous ? Vous êtes un homme d'affaire ? »

Je t'ai pas loupé

Nicole & Simon

« Un bon pressing est ça devrait faire l'affaire. » En même temps, il n’est pas assez fou pour laver ses costumes à dans une machine lambda, il les emmène tous, tâché ou non, au pressing, c’est largement moins risqué. Bref, une chose en entraînant une autre, Simon invita la rouquine à boire un verre, qui à sa grande surprise accepta, encore fallait-il savoir où se retrouver. « Je ne sais pas trop. J'aime beaucoup le bar qu'il y a à Buckhead près du lycée. » Alors va pour ce bar ! Il le connaît, il ne s’y rend que très rarement, en général ce ne sont que des lycéens qui peuplent le bar, pas grand-chose d’intéressant en somme. Mais ce soir, si la rousse se pointait réellement, les choses pourraient vite le devenir. Après ça, il lui donne sa carte, et son prénom au passage, parce que oui, il serait peut-être temps d’en arriver là, en général on commence par là. « Je m'appelle Nicole. Je vais m'empresser de vous envoyer un message, comme ça vous aurez mon numéro aussi. Si vous ne me retrouvez pas ce soir, enfin les rousses ça ne court pas les rues » Ce serait utile ouais, on sait jamais, même si l’un d’eux est en retard, enfin, pour Simon, la ponctualité a toujours été de rigueur, selon lui il vaut mieux arriver dix heures en avance, plutôt qu’une minute en retard. « Je ne renverse pas de café tous les jours, je suis professeure d'histoire. Je donne des cours au lycée d'Atlanta. Et vous ? Vous êtes un homme d'affaire ? » On peut dire ça, en fait, il s’occupe des affaires des hommes d’affaires, pour être plus exacte, mais en bref « je suis avocat, en d’autre termes, j’empêche les hommes d’affaire de faire des bêtises avec leurs contrats, sans moi, ils seraient tous en prison ! » Il enjolive largement la situation, mais dire qu’il évite la prison à des criminels de temps à autres, ça le fait pas. Et pour être honnête, lorsqu’un client a besoin de lui pour se sortir d’une impasse dans le genre, il essaie de lui éviter la prison en réglant la chose en interne, et ensuite by-bye. Il évite d’avoir des criminels, et puisqu’il ne peut pas refuser de représenté un client parce que celui-ci est coupable, c’est simple, il fait son boulot, et il met un terme au contrat.

Bref, ce n’est pas le moment de penser à tout ça ! Il y a bien plus intéressant que ses clients là ! « Donc prof d’histoire ? Pourquoi ? Comment vous êtes tombée là-dedans ? Et vous avez tout mon respect, je ne survivrais pas une journée en tant que prof ! » Ouais, ce n’est pas un métier qu’il n’aurait pas faire, il détesterait faire face à des gamin, irrespectueux, ingrats, qui penses être plus malin que toi ? Non merci, en plus ils font des conneries, et on peut rien leurs dire parce que selon les parent, leurs enfants sont des anges. « Je me souviens avoir eu des bonnes notes à l’époque où j’étais au lycée, mais à part la constitution américaine que l’on nous a rabâché pendant des années, j’ai oublié pas mal de choses ! » En même temps, c’est comme tout, quand tu ne pratique pas, il y a toujours de choses que tu oublies, c’est normal. Simon a appris à parler français, mais sans pratique, il a perdu beaucoup de ses connaissance, mais s’il se remettait dans le bain, il faut dire ce qui est, les connaissances reviendraient vites.